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Le bassin de Laurent
De la construction à l’entretien, tout un programme.
Vu le coût pour débarrasser les gravats vers la déchetterie de Marquise, nous avons pris la décision de procéder à un « enterrement civil »; ces gravats serviront de fondations pour un bassin à poissons rouges. Voilà les bases lancées pour le premier bassin qui devra faire une douzaine de m² pour à peu près le même cubage. Après la démolition vient le temps des terrassements, coulages béton, maçonneries et étanchéité des parois. Vous connaissez certainement le prix des membranes ou de la fibre. Nous avons opté pour un produit type enduit de piscine moins souple mais bien moins cher et facile à poser. La première fissure est apparue en 2014 soit 7 ans après le début des travaux. Une petite rustine et c’est reparti pour un tour.
En 2009, nous avons entrepris la construction d’un deuxième bassin, d’un lagunage et d’un bac « hôpital » et de raccorder le tout au premier bassin. Toujours les même matériaux excepté pour l’étanchéité des parois qui sera réalisée en enduit ciment avec incorporation de latex. En fait, l’eau du premier bassin avait tendance à verdir très rapidement. Pas de filtration car trop cher et pas de plantes aquatiques. Le principe est donc de positionner le bac « hôpital » de 4m x 1.5m en premier, suivi du lagunage puis du deuxième bassin. Une pompe aspire l’eau au niveau du premier bassin et le déverse dans le bac « hôpital ».
Le bac hôpital devait servir pour soigner les poissons malades. En fait, nous y avons réalisé un bac multi chambres qui doit être entièrement repensé l’année prochaine.
Des plantes aquatiques ont été plantées dans du pouzzolane dans le lagunage mais également sur les côtés du bassin n°2. Les poissons rouges, mais surtout les kois, ont un malin plaisir à aller fouiller le pouzzolane faisant remonter toutes sortes de déchets végétaux. En 2014, nous avons placé une « clôture » en brise-vue pour empêcher les poissons d’y aller.
Une photo de nos pensionnaires. Il est remarquable que nous avons très peu, voire pas du tout, de perte en hiver mais plutôt en fin de printemps. Aucun nourrissage des poissons n’est réalisé entre décembre et février. De toute façon, ils ne mangent pas durant cette période de l’année. Leur nombre fluctue entre 60 et 90 individus : mortalité naturelle, quelques maladies, et certainement prédateurs sont à l’origine de ce fait. Fort heureusement, les natalités compensent largement les « disparitions ».
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