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Vives, les mares ! (Journal LaLibre)
Modérateur : Equipe Aquajardin
- yves
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- Enregistré le : mar. 17 août 2004, 19:12
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Vives, les mares ! (Journal LaLibre)
Vives, les mares !
E.V. (st.)
Les mares naturelles regagnent leurs lettres de noblesse auprès de la population wallonne. Des zones humides qui favorisent la biodiversité.
Quel gamin n’a jamais trempé ses pieds dans une mare afin d’y capturer l’une ou l’autre bestiole ? Bien que dans l’imaginaire collectif les mares et étangs ne sont que des étendues d’eau où sommeillent amphibiens, reptiles et autres insectes, leur portée réelle dépasse le simple ludisme. Dans les faits, ces zones humides jouent un rôle notable dans le maintien de la biodiversité puisqu’ils recréent ce que l’homme a détruit. "Les zonings industriels et les vastes espaces cultivés ont remplacé un bon nombre de milieux humides. Cette fragmentation des territoires naturels a grandement contribué à l’isolement génétique et à la disparition de certains organismes aquatiques", témoigne Arnault Landelout de l’ASBL Natagora. D’autres espèces aquatiques ont simplement choisi la voie de la migration, faute de refuges naturels.
Les inventaires sur l’évolution des reptiles, émis par Natagora, ont notamment démontré que plus de quatre espèces sur sept sont actuellement menacées sur le territoire wallon. Leur régression est directement corrélée à celle de leurs biotopes. C’est donc dans un esprit de conservation et de protection des espèces menacées que plusieurs volontaires veillent à restaurer une étendue d’eau laissée pour compte. D’autres y vont d’un nouveau projet de construction dans leur jardin. Après tout, 2 ou 3 m2 suffisent pour creuser un plan d’eau.
Afin de reproduire un "système biologique qui fonctionne par lui-même", les propriétaires s’engagent à respecter un certain nombre de règles d’or. A commencer par la dénivellation de la mare qui est dictée par les rayons du soleil. "C’est la rive nord qui doit être la mieux exposée à la chaleur, permettant ainsi une eau tempérée et propice au développement de la biodiversité", précise le naturaliste Michel Garin. Les surfaces les plus profondes servent en effet d’abri pour les animaux de la mare en cas de forte gelée hivernale, alors que les espèces thermophiles trouvent leur compte dans la partie moins escarpée. "Quand le travail est bien fait, les résultats sont rapidement tangibles", explique M. Garin qui a eu la visite de deux espèces rares depuis qu’il a aménagé un point d’eau dans sa cour. Une colonisation de la zone humide peut effectivement se faire d’elle-même si seulement aucun jeu de lumières, système de pompage ou poisson rouge - reconnus comme des prédateurs capables d’anéantir les populations d’insectes -, n’y est introduit.
Les propriétaires de mares naturelles conservent aussi des murets de pierres sèches et des ceintures de végétation vierge en périphérie de leur zone humide, ce qui leur permet d’attirer différents organismes vivants. En termes de potentiel d’accueil, "une pelouse tondue, équivaut à un parking de béton", juge notre guide. Et de préciser qu’"Il faut toutefois savoir conserver un certain équilibre entre pauvreté et exubérance". A ce titre, limiter le développement de certaines plantes invasives permet d’éviter un comblement progressif du plan d’eau. Une eutrophisation aurait comme conséquence un trouble de l’eau et un envasement de plus en plus prononcé. Deux phénomènes grandement repoussants pour la faune et la flore à la recherche d’oxygène et de lumière.
Les amoureux de la nature ne sont toutefois pas les seuls à creuser une mare naturelle sur leur terrain. La protection et l’aménagement d’espaces humides ont été intégrés dans le programme agri-environnemental de la Wallonie. Une compensation financière d’un minimum de 50€ est d’ailleurs offerte à l’exploitant agricole pour la perte de revenus liée à l’emprise des mares sur la prairie. Les agriculteurs doivent cependant remplir certaines conditions s’ils souhaitent décrocher leur subvention. "Plus le projet est colossal, plus les contraintes le sont", assure Pierre Lavendy, éco-conseiller à la ville de Nivelles. Les producteurs agricoles sont, par exemple, tenus de conserver un minimum de 2 m de bandes en friche en périphérie de leur zone humide. Aucun épandage ni pulvérisation ne sont autorisés autour du plan d’eau afin d’assurer sa pérennité.
Le prix de ces contraintes en vaut toutefois la chandelle, assurent les naturalistes. Si les étendues humides sont bien préservées et aménagées, elles peuvent servir d’observatoire scientifique. Ce qui, aux yeux du naturaliste Luc Moorels, représente une plus-value pour la biodiversité. "Plus un réseau de mares est grand, plus il sera facile de reconnecter les populations restantes et pour, la plupart, isolées", affirme-t-il. Des prospections sur les terrains privés et agricoles ont d’ailleurs permis de cartographier, sous forme d’atlas, les différentes espèces indigènes de batraciens et de reptiles de la Wallonie. Certaines de ces données servent aussi à alimenter le portail web de l’association Natagora.
Ainsi, sans le support des propriétaires de mares, les différents groupes de travail n’auraient jamais conçu des relevés hydrographiques aussi précis. La Région wallonne a donc tout intérêt à redonner aux mares leurs lettres de noblesse. L’idéal, croient les naturalistes, serait que chacun transforme dans un avenir rapproché les "quelques mètres de gazon aseptisés par un petit univers aquatique grouillant de vie".
Source : LaLibre
E.V. (st.)
Les mares naturelles regagnent leurs lettres de noblesse auprès de la population wallonne. Des zones humides qui favorisent la biodiversité.
Quel gamin n’a jamais trempé ses pieds dans une mare afin d’y capturer l’une ou l’autre bestiole ? Bien que dans l’imaginaire collectif les mares et étangs ne sont que des étendues d’eau où sommeillent amphibiens, reptiles et autres insectes, leur portée réelle dépasse le simple ludisme. Dans les faits, ces zones humides jouent un rôle notable dans le maintien de la biodiversité puisqu’ils recréent ce que l’homme a détruit. "Les zonings industriels et les vastes espaces cultivés ont remplacé un bon nombre de milieux humides. Cette fragmentation des territoires naturels a grandement contribué à l’isolement génétique et à la disparition de certains organismes aquatiques", témoigne Arnault Landelout de l’ASBL Natagora. D’autres espèces aquatiques ont simplement choisi la voie de la migration, faute de refuges naturels.
Les inventaires sur l’évolution des reptiles, émis par Natagora, ont notamment démontré que plus de quatre espèces sur sept sont actuellement menacées sur le territoire wallon. Leur régression est directement corrélée à celle de leurs biotopes. C’est donc dans un esprit de conservation et de protection des espèces menacées que plusieurs volontaires veillent à restaurer une étendue d’eau laissée pour compte. D’autres y vont d’un nouveau projet de construction dans leur jardin. Après tout, 2 ou 3 m2 suffisent pour creuser un plan d’eau.
Afin de reproduire un "système biologique qui fonctionne par lui-même", les propriétaires s’engagent à respecter un certain nombre de règles d’or. A commencer par la dénivellation de la mare qui est dictée par les rayons du soleil. "C’est la rive nord qui doit être la mieux exposée à la chaleur, permettant ainsi une eau tempérée et propice au développement de la biodiversité", précise le naturaliste Michel Garin. Les surfaces les plus profondes servent en effet d’abri pour les animaux de la mare en cas de forte gelée hivernale, alors que les espèces thermophiles trouvent leur compte dans la partie moins escarpée. "Quand le travail est bien fait, les résultats sont rapidement tangibles", explique M. Garin qui a eu la visite de deux espèces rares depuis qu’il a aménagé un point d’eau dans sa cour. Une colonisation de la zone humide peut effectivement se faire d’elle-même si seulement aucun jeu de lumières, système de pompage ou poisson rouge - reconnus comme des prédateurs capables d’anéantir les populations d’insectes -, n’y est introduit.
Les propriétaires de mares naturelles conservent aussi des murets de pierres sèches et des ceintures de végétation vierge en périphérie de leur zone humide, ce qui leur permet d’attirer différents organismes vivants. En termes de potentiel d’accueil, "une pelouse tondue, équivaut à un parking de béton", juge notre guide. Et de préciser qu’"Il faut toutefois savoir conserver un certain équilibre entre pauvreté et exubérance". A ce titre, limiter le développement de certaines plantes invasives permet d’éviter un comblement progressif du plan d’eau. Une eutrophisation aurait comme conséquence un trouble de l’eau et un envasement de plus en plus prononcé. Deux phénomènes grandement repoussants pour la faune et la flore à la recherche d’oxygène et de lumière.
Les amoureux de la nature ne sont toutefois pas les seuls à creuser une mare naturelle sur leur terrain. La protection et l’aménagement d’espaces humides ont été intégrés dans le programme agri-environnemental de la Wallonie. Une compensation financière d’un minimum de 50€ est d’ailleurs offerte à l’exploitant agricole pour la perte de revenus liée à l’emprise des mares sur la prairie. Les agriculteurs doivent cependant remplir certaines conditions s’ils souhaitent décrocher leur subvention. "Plus le projet est colossal, plus les contraintes le sont", assure Pierre Lavendy, éco-conseiller à la ville de Nivelles. Les producteurs agricoles sont, par exemple, tenus de conserver un minimum de 2 m de bandes en friche en périphérie de leur zone humide. Aucun épandage ni pulvérisation ne sont autorisés autour du plan d’eau afin d’assurer sa pérennité.
Le prix de ces contraintes en vaut toutefois la chandelle, assurent les naturalistes. Si les étendues humides sont bien préservées et aménagées, elles peuvent servir d’observatoire scientifique. Ce qui, aux yeux du naturaliste Luc Moorels, représente une plus-value pour la biodiversité. "Plus un réseau de mares est grand, plus il sera facile de reconnecter les populations restantes et pour, la plupart, isolées", affirme-t-il. Des prospections sur les terrains privés et agricoles ont d’ailleurs permis de cartographier, sous forme d’atlas, les différentes espèces indigènes de batraciens et de reptiles de la Wallonie. Certaines de ces données servent aussi à alimenter le portail web de l’association Natagora.
Ainsi, sans le support des propriétaires de mares, les différents groupes de travail n’auraient jamais conçu des relevés hydrographiques aussi précis. La Région wallonne a donc tout intérêt à redonner aux mares leurs lettres de noblesse. L’idéal, croient les naturalistes, serait que chacun transforme dans un avenir rapproché les "quelques mètres de gazon aseptisés par un petit univers aquatique grouillant de vie".
Source : LaLibre
Bassin de 9m3 (21m2), fortement planté avec cascade, poissons rouges et ides mélanotes. Pas de filtration.
Bac de 450l sans poissons, quelques plantes et des escargots d'eau, très bons nettoyeurs.
Yves Wouters
Météo européenne : https://www.meteoeu.net
Jardin des Haies : https://www.jardindeshaies.be
Passion photo : https://www.fandephoto.net
Bac de 450l sans poissons, quelques plantes et des escargots d'eau, très bons nettoyeurs.

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- kathy61
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- Enregistré le : dim. 29 juin 2008, 12:43
- Localisation : 78 limite 28 (pres de Houdan)
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merci Yves pour cet article
et voici une raison de plus pour ne jamais relâcher des poissons d'ornement, sous prétexte qu'on est en surpopulation, dans une mare
et voici une raison de plus pour ne jamais relâcher des poissons d'ornement, sous prétexte qu'on est en surpopulation, dans une mare

Mes galeries photos =
http://www.aquajardin.net/galerie/index.php?cat=11987
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- Francis55
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- Enregistré le : lun. 05 mai 2008, 12:31
Bonjour Yves
Un bel article qui, j'espère , va en convaincre plus d'un d'entreprendre la création d'un petit coin de nature sous la forme d'une mare.
Les membres d'aquajardin sont , avec leur réalisation , entre "la pelouse béton" et la mare naturelle.;c'est déjà très bien.
Les bassins existants peuvent être aménagés avec des bordures "sauvages " qui abriteront une colonie d'animaux divers dont les insectes.
Pour un autre exemple , dans mon verger je ne tonds jamais un cercle d'herbe sous chacun des arbres fruitiers.
Francis
Un bel article qui, j'espère , va en convaincre plus d'un d'entreprendre la création d'un petit coin de nature sous la forme d'une mare.
Les membres d'aquajardin sont , avec leur réalisation , entre "la pelouse béton" et la mare naturelle.;c'est déjà très bien.
Les bassins existants peuvent être aménagés avec des bordures "sauvages " qui abriteront une colonie d'animaux divers dont les insectes.
Pour un autre exemple , dans mon verger je ne tonds jamais un cercle d'herbe sous chacun des arbres fruitiers.
Francis
- kathy61
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idem chez moi, j'ai un grand jardin de plus de 5000 M2 et lorsqu'on tond on laisse des grand ronds non tondus, il y a plein de fleurs et de hautes herbes à ces endroits et c'est rempli d'insectes en tout genre.Francis55 a écrit :
Pour un autre exemple , dans mon verger je ne tonds jamais un cercle d'herbe sous chacun des arbres fruitiers.
Francis
certe ça ne fait pas un jardin régulier mais c'est ce que j'aime, mon jardin a de toute manière un côté sauvage et je préfère ça aux jardins trop bien entretenus. de toute manière pour entretenir un terrain de cette taille il me faudrait au moins 1 ou 2 jardiniers


et pour les prés, les chevaux s'en occupent

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