Et oui le heron est une espèce protégée.
La question est de savoir : doit-elle encore être protégée ?
Yves et Kathy : Ou est votre esprit critique ? Sorry, mais moi je suis né en '68, celà doit avoir laissé des traces quelques part !
Faut-il de cette façon blâmer celui qui a perdu ses poissons et qui ressent une aversion vis-à-vis de cet animal ?
Si mon chat était dévoré par un doberman géant, je devrais dire : oh le pauvre doberman, il devait avoir faim, c'est la loi de la nature.
Si vous avez des poules et qu'elles sont bouffées par un renard : peace and love brother ! Il avait une fringale ce pauvre animal, il a bien fait de venir chez moi, tant pis pour mes poules.
Et si vous vous promenez dans la nature et que vous rencontrez un animal sauvage, un loup affamé, un grizzly ou autre : Eh bien vous récitez votre acte de contrition et vous vous vous laissez bouffer !!! C'est la loi de la nature, tout le monde doit manger, et ce sont des espèces protégées ! Oh là, il ne s'agirait pas qu'elle aie faim la pôvre bête.
Entendons-nous bien : j'aime les animaux, tous les animaux et jamais je ne ferai de mal à un animal sauf cas de force majeure bien entendu.
Mais je suis fatigué d'entendre toujours le même refrain à chaque fois qu'un possesseur de bassin est victime d'un héron.
Ces gens attendent certainement de nous un peu de compréhension et de solidarité face au malheur qu'ils ont vécu et tout ce que l'on trouve à leur dire : Ben quoi, il doit bien manger ce pauvre animal, vous n'aviez qu'à vous protéger.
Rappelons qu'aucune protection n'est fiable à 100% et que personne ne doit se sentir à l'abri d'une telle mésaventure.
Mais sapristi, nos poissons ne sont pas des objets de décoration que l'on remplace si ils sont endommagés, la plupart d'entre nous entretenons une véritable relation avec eux, et ce sont des animaux de compagnie à part entière, qui nous reconnaissent, dont nous sommes responsables et dont nous avons le devoir d'assurer la sécurité.
Regardez cette interpellation au Senat français en 1992 ! Il y a presque 20 ans ! Depuis lors la situation n'a fait qu'empirer.
Ah, groummmpfff, vous m'avez mis en pétard ...
Charles-Edmond Lenglet rappelle à M. le ministre de l'environnement la question écrite n° 16236 qu'il lui avait posée le 11 juillet 1991 sur les graves conséquences pour la faune piscicole de la prolifération d'espèces protégées et particulièrement des hérons cendrés. Dans le département de la Somme, qui compte 6 000 ha de marais, d'étangs et de zones humides, leur nombre n'a jamais été aussi important de mémoire d'homme. Avant d'être classé protégé, le héron était toujours abondant et pourtant son seul régulateur était l'homme, car le héron n'a pas de prédateur. Aujourd'hui, la situation est devenue intolérable. Ces oiseaux, éminemment nuisibles, se promènent en toute quiétude dans les frayères, tuent les reproducteurs, pillent les piscicultures, ne craignant même plus l'approche de l'homme ni le bruit des pétards. La fédération départementale des pêcheurs, les maires des communes de vallées, les pêcheurs et les propriétaires d'étangs estiment que cette situation ne peut plus durer. Il faut absolument que des mesures soient prises pour limiter la prolifération des hérons et des autres espèces protégées comme les mouettes et les cormorans, qui commencent à venir piller nos rivières. Il lui demande en conséquence quelles mesures il compte prendre pour protéger les poissons en régulant les populations excédentaires de ces espèces, notamment en accordant aux pisciculteurs et à certains agents agréés des autorisations pour effaroucher et tirer les prédateurs.
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