C'est même un peu étrange. Habituellement le printemps démarre par un quasi bouillonnement de vie qui rend l'eau opaque, suivi d'une belle formation, temporaire, d'algues filamenteuses. Cette année, rien de tout ça. La clarté quasi parfaite pour ce genre de mare. Je ne puis que supputer les raisons de ce phénomène enchanteur. Ou bien les canards de passage ont mangé toutes les algues. Ou, mieux, la répétition de plusieurs alternances réchauffement/gel a élmininé les algues.
C'est surtout le cas dans la deuxième mare (la plus profonde), la première suivant les règles de tous les printemps.
Voici donc deux petites photos pour avoir une idée de la transparence :
1. Un pot de nuphar : bord du pot à - 40 cm.

2.. Les ides nageant à une profondeur entre - 60 et - 100 cm.

Notons qu'il n'y a aucune filtration, sauf les plantes et une pompe a circulation qui fait passer l'eau d'une mare à l'autre (ah oui, plus l'apport en continu d'eau de source fraîche - qualité Evian non filtrée).
Un petit point négatif : j'ai perdu un magnifique sarasa que j'ai retrouvé à côté de la mare : condition extéreiure parfaite. Seul signe : saignement au niveau des ouîes. Mais peut-être normal par l'étouffement (hors de l'eau). Il a peut-être été effrayé par les canards et ne trouvant pas d'issue (il se trouvait manifestement dans un massif d'herbes assez touffu), il a fait un saut de carpe.
Autre constatation : des jeunes sarasas et ides qui se trouvaient dans la première mare, aucun individu n'a survécu.
Un sarasa et un ide (pour autant que je peux les reconnaître - ils sont tellement vifs et peureux) ont cependent migré vers la première mare et ont survécu à cet hiver très rude, malgré la faible profondeur de celle-ci.