élodée

[siaudx]

bien je vais mettre des ceratopyllum. j'en ai deja mais je vais mieux les cultiver.
quand les gosses ont fini souvent les pauvres plantes flottent à droite et à gauche...
je vais etudier cela merci

[zhangji]

Le sujet des plantes oxygénantes est en train de devenir un de mes favoris.

Et mon favori, toutes catégories, c'est le potamot, enfin, les potamots, car il y a le nageant, le lucide et le crépu (il y a au total près de 90 espèces, mais ces trois-ci semblent être les plus communs dans nos bassins et sont autochtones). Des trois, c'est le nageant qui est mon chouchou. J'explique cet engouement.

Dans ma mare n°1, j'avais en premier explorateur (venue spontanée) le cératophyllum. Bienvenue. Bienvenue. Je suis un homme heureux. Et comme ça pousse bien. Mais après quelque temps des bémols : ça couvre tout du fond à la surface et cela se combine magnifiquement avec les algues filantes : de sorte que pour enlever les algues, il faut aussi sacrifier les plantes. Enfin, sacrifice est un grand mot. Chez moi le ceratophyllum se comportait comme un méchant envahisseur et au bout du compte, mon premier amour devint bien tiède (rien de nouveau sous le soleil ...).

Or un beau jour, je remarque quelques feuilles ovales, foncées, dépassant la couche de cératophyllum. Voilà un deuxième visiteur spontané. Je demande sur Aquajardin ce que cela pourrait bien être et Yves m'apprend qu'il s'agit d'un potamot nageant. Bon. Bienvenue. Malgré tout un peu moins chaleureux que la première fois. Un an plus tard, le cératophyllum est encore là, formant quelques jolies touffes, mais ayant sérieusement régressé par la multiplication du potamot nageant qui couvre près de 2/3 de cette mare.
Aurais-je là un nouveau problème d'envahissement remplaçant le précédent? En fait non. Car ce potamot fait beaucoup de feuilles flottantes pour assez peu de tiges. Il est donc très facile de le contrôler. Et depuis qu'il est là, j'ai beaucoup moins d'algues. Puis les petits oiseaux viennent se poser dessus. C’est amusant de voir des oiseaux marcher sur l’eau. Sans parler des grenouilles qui s’y font un fauteuil confortable et des demoiselles et autres libellules qui aiment s’y accoupler ou y pondre.

Entre-temps, dans la mare n°2 s'est déroulé une autre histoire. Il faut savoir que ce sont deux biotopes très différents et bien qu'ils communiquent, chacun mène sa vie à sa façon.

Donc dans la deuxième mare, celle qui est "civilisée", j'ai introduit du potamot luisant et du potamot crêpu, ainsi que de l’hottonia palustris (en pots, celui-ci) . Comme le potamot que j'avais obtenu était assez pourri lors de la réception, je n'ai pu implanter qu'une dizaine de pieds de chaque sur une surface de près de 50 m2. Le cératophyllum avait déjà commencé à bien coloniser.

Je constate quelques mois plus tard, juste avant l'hiver que : j'ai quelques pieds d'élodée au milieu du cératophyllum sur un coin de la mare (le pirate, il est venu avec les autres plantes du fournisseur); quelques maigres tiges seulement du potamot crépu ont l’air d’avoir pris ; rien en vue du luisant et de l’hottonia dont les pots se sont retrouvés vides).

Suite au printemps suivant :

- l’élodée a entrepris la concurrence avec le cératophyllum dans le coin indiqué : victoire de l’élodée !
- L’élodée s’est trouvé dans l’impossibilité de se disperser plus avant par un barrage de potamot nageant qui a certainement migré par la pompe au départ de la première mare.
- Le potamot luisant forme de magnifiques voiles de mariée à la surface de la mare.
- Le potamot luisant a pris dans les profondeurs et présente de magnifiques bouquets subaquatiques d’immenses feuilles … luisantes.
- Le hottonia a migré de ses pots, s’est démultiplié et m’offre une floraison de rêve.

Tout cela, mélangé aux grandes feuilles des nénuphars et des nuphars, fait une magnifique couverture de 2/3 de la surface, un monde magique plein de vie qu’il faut scruter des heures pour pouvoir la découvrir bribe par bribe et (car cela aussi était le but) une eau d’une belle clarté cristalline.

Mais voilà, pour conclure, le drame d’une mare bien plantée : on ne voit qu’un tiers de tout ce qui s’y passe et peut-être le plus intéressant est-il juste là, sous la couverture des plantes. À défaut de devenir un bon observateur de la nature aquatique, je me transforme donc en philosophe. C’est bon aussi, bien que cela ne se mange pas non plus.

zhangji

[jerome]

Moi dans ma mare j'ai Ceratophyllum demerseum et Elodea canadensis et tout se passe en deux temps.

Je tiens d'abord à préciser que ma mare est assez ombragée car entourée de quelques grands arbres.

Au printemps, les arbres n'ont pas encore de feuilles et donc ma mare reçoit assez bien de lumière: l'élodée se multiplie énormément et prends le dessus sur cératophyllum.

Plus tard (été et automne), les arbres ont leurs feuilles et la mare est donc beaucoup plus ombragée: l'élodée régresse alors très fortement alors que le cératophyllum se multiplie assez bien, résultat: en fin d' automne il ne reste plus que très peu d 'élodées.

Je tiens à préciser que malgré le caractère invasif de l'élodée, je l'apprécie beaucoup car elle est beaucoup plus oxygénante que le cératophyllum (cf mes cours de physiologie végétale) et je préfère en voir dans des étangs que rien du tout. De plus, maintenant son caractère invasif décroît fortement et elle régresse même dans le territoire de la flore de la Belgique et du Luxembourg dont on ne connaît pas vraiment la cause (peut-être la pollution des eaux ou l'empoissonnement accru des étangs).

[titeuf]

Pitite question car la je seche

J'ai du potamot nageant également chez moi, je voudrais savoir à til un rôle oxygénant, pour moi non ou très peu car il n'effectue pas de photosynthèse sous l'eau mais j'aimerais avoir votre avis.

Sinon pour l'élodée je suis d'accord que c un bon oxygénant, mais je reste convaincue qu'il n'a rien a faire dans nos bassins

[zhangji]

Rien trouvé sur les capacités d'oxygénation spécifiques du potamot nageant.
Il est classé parmi les oxygénantes sur la plupart des sites de bsassins.
On le cite aussi parmi les épuratrices et filtrantes.
Il est certain qu'il assure une excellente couverture de la surface :! donc porteur d'ombre.
Il a des feuilles subaquatiques mais moins visibles.

zhangji