Merci pour cette réflexion et précision Hommenature.
C'est vrai que les plantes importées à l'origine sont capables de s'adapter et je peux comprendre parfaitement sa présence dans nos régions.
Voici donc une explication :
Vallisneria spiralis L.
Plante aquatique vivace, submergée, haute de 30 à 100 cm, fleurissant de juin à octobre. Feuilles non pétiolées, linéaires, rubanées, très longues, entièrement submergées, en rosette basilaires, larges de 5-12 mm. Plante dioïque. Fleurs femelles solitaires dans une spathe, situées au sommet de très longs pédoncules blanchâtres qui se rétractent après la floraison en se tordant en spirale. Fleurs mâles très petites, très nombreuses, groupées dans une spathe commune.
Plante présente dans les eaux stagnantes ou courantes.
Cette espèce méridionale a connu une migration historique vers le nord. Elle a atteint le Dauphiné à la fin du XVIIIe siècle, puis on l'a découverte à Lyon dans la Saône, le canal de Bourgogne (1868), le canal du Centre (1873), dans la Loire et l'Allier (1874), dans la département du Loiret (1890), dans le département d'Indre et Loire (1902), dans le canal de la Marne et celui du Nivernais (1902), l'Yonne et Nancy (1919). En 1935 elle envahit la Moselle et en 1947, elle atteint le canal de la haute Deule, affluent de la Lys, aux environs de Douai. (MICHEL 1951). Elle est observée pour la première fois dans la Meuse en 1955. Depuis lors, l'espèce a régressé et n'a plus été revue après 1980.
Le réchauffement climatique qui se déroule actuellement peut être responsable de l'apparition ou de la disparition de plantes méridionales et de l'installation/naturalisation d'espèces exotiques originaires des régions chaudes du globe !
Donc en conclusion, on peut dire que ce n'est pas une plante originaire de nos régions et qu'elle ne va pas forcément s'adapter directement.

La sagesse dirait de n'introduire que des plantes adaptées à la région dans laquelle on se situe ! Il faut toujours se méfier de plantes importées d'autres pays qui peuvent être invasives ou au contraire ne pas survivre au climat local.
