Il y a aussi les poissons. Les ides mélanotes dorés forment bande avec les bleus. Les sarasas font la fête avec eux. Une tanche solitaire et invisible médite au fond sur l’inanité des choses de la surface.
Voilà deux petits instantanés heureux. Cet ide bleu se précipite sur une bien appétissante croquette …
et la gobe goulûment.
Les sarasas ont une drôle d’histoire. Depuis longtemps, il y a un bac en béton qui recueille l’eau de drainage. Des prédécesseurs sur la propriété y avaient installé trois sarasas et deux tanches, voilà bien des années. Peut-être qu’un jour, ils les aveint nourri. Mais loin des yeux … Enfin, de cette petite bande deux sarasas et une tanche ont survécu, sans alimentation supplémentaire (et ce dans un bac qui fait 2 m de long sur un demi-mètre de haut et de large. Sa particularité : toujours de l’eau fraîche. Mais aussi des hivers très rudes. Bref, grâce à une faculté d’adaptation incroyable, trois ont survécu. Dès que la mare a pu les accueillir, je les ai déménagés. Et surprise, les deux sarasas étaient monsieur et madame. Leur nouvel environnement les a sans doute inspirés. Ils ont convolé en juste noces et ont eu aussitôt des petits.
Je termine cette petite histoire par deux vues nocturnes du bassin. La magie est au rendez-vous.
Zhangji








