Un petit coucou car mon dos est HS (hernie L4/L5 de 24x9 mm à suivre).
Ton koï n'est pas un doïtsu hariwake mais un ki kikokuryu. Il était certainement trop petit pour sortir son sumi (noir) qui est souvent la couleur qui se révèle en dernier.
J'ai certainement déjà abordé le sujet sur le forum, mais la couleur ne dépend pas du phénotype (ce que l'on voit) mais de la génétique (ce qui est dans le koï) ; il est donc illusoire de renforcer ou modifier une ou plusieurs couleurs sur un koï. En effet si il a la possibilité de grandir, mais n'a pas le potentiel pour conserver la couleur il va la perdre car le gène prépondérant est celui de la croissance à cause de la survie.
En revanche il y a beaucoup de critères qui jouent sur la brillance ou l'éclat des couleurs : la T° de l'eau et ses variations, la qualité de peau, le sexe, l'âge, la qualité de l'eau (KH, phosphates, nitrite...), le nombre de couleurs (les tricolores sont les plus sensibles) le finishing (qui touche 30% des koï est le moment où la qualité des couleurs décroît), le fraie, la maladie.
Pour finir il ne faut pas oublier que si ton koï a été désélectionné par l'éleveur c'est qu'il y a une raison (ou un défaut), si ton revendeur n'a pas d'entrée au Japon ilachète ses koï chez un grossiste revendeur (et non chez un éleveur) ce qui en diminue encore souvent la qualité.
Si sur de tel koï tu essayes de renforcer les couleurs par du carotène ou de la spiruline tu risques de rendre les blancs roses ou de faire apparaître des taches de niban hi (rouge secondaire de faible qualité).
Il faut aussi savoir que si tu as un koï (tosaï, nisaï) de qualité (500/1000€) il est impératif que sa nourriture soit aussi de qualité (15/20€/kg).
Voualacétou
