Après les photos de la neige sous la grisaille voici l’enfer blanc (ou le paradis ?) en plein soleil.
Le réchauffement est spectaculaire. De moins onze hier soir à plus deux à midi, à l’ombre.
La neige qui s’est amassée en gros paquets sur les arbres, les abandonne en cascades, bruissantes quand elle s’étire en fins rideaux diaphanes, fracassantes quand elle s’effondre en grosses pelotes de glace.

Notre maison se confirme comme un vrai chalet de montagne (que serait un chalet sans neige ?).


La vue tout autour réchauffe le coeur (même par moins 10).




Arbres à perruque ou greffes de coton ?


Grâce aux sources la moitié de la première mare reste libre de glace : on peut suivre le courant de la source vers l’écoulement du trop plein. Le patinage, je peux oublier.

Et ce printemps je pourrai m’offrir de nouveaux tunnels. Sous le poids de la neige, les structures métalliques se sont recroquevillées. Mais c’est leur dixième hiver. Il y a quelque chose qui s’appelle la fatigue du métal. Ils m’ont l’air bien épuisés.


En espérant que vous aurez aimé ce petit tour de mon jardin, comme si vous y étiez.
Zhangji