J'avais déjà indiqué dans un post précédent ma bizarrerie de terminer la deuxième mare avant la première. Voici donc quelques nouveaux progrès de réalisés.
Cette première mare fait environ 60 à 70 m2 et sa profondeur va jusqu'à 80 cm. En fait je l'ai recreusée, les pieds dans 20 cm d'eau et de vase et c'était épique, notamment parce que le travail se faisait à l'aveuglette. Puis j'ai stabilisé les berges, dans le fond avec des rochers en entassement sec et pour le retse des planches de pin. Cela devrait assurer la stabilité des berges, qui ont tendance à s'affaisser sous le travail de sape continuel des eaux de ruissellement particulièremet abondantes à ce niveau.
Cette mare, qui est alimentée par des sources, n'est pas destinée à recevoir des poissons. Elle sera le lit des lotus, dont j'en ai planté deux : un rose et un blanc. J'espère en ramener un troisième de Chine d'ici un mois.
Les travaux dont le résultat est présenté sur cette photo, ne sont qu'une étape, comme le lecteur pourra le voir.
Il y a tout le pourtour à arranger, qui se présentera à peu près comme suite :
- sur le pourtour immédiat : chemin semé de gazon alternant avec des massifs de fleurs et de plantes diverses.
- derrière la mare (dans le fond devant les bambous) : installation d'un petit coin à prendre le thé.
- sur la pente derrière le coin à thé : terrasses avec chemin et plantations.
- à gauche de la mare : dans le fond : la montagne de Guanyin : une montagne miniature assez escarpée avec des rochers longs et pointus, un pin mi-bonsai, une petite statue de Guanyin et une cascade descendant vers la mare et représentant les bienfaits que Guanyin répartit dans le monde. Donc montagne à pic, comme il sied pour cette position à l'est, qui correspond aux énergies croissantes du printemps.
A gauche à l'avant : une montagne assez plate, d'un aspect massif, avec des rochers entassés à l'horizontale, pourvu de trois pruniers chinois, qui fleurissent en hiver (avec de la chance sous la neige). Cette composition correspond bien à l'esprit de l'hiver, dont les énergies immergent et s'intériorisent dans la terre, mais contiennent cependant le germe du printemps (les fleurs de prunier).
Voilà évoquées quelques valeurs philosophiques, propres à un jardin chinois et qui forment une joli contrependant au labeur très physique qu'exige cette réalisation.
Suite au prochain numéro ...
Zhangji