Salutatouss et vive la couleur,
Une petite dernière...
La catégorie reine des koï est celle des gosanké, c'est-à-dire les kohaku, sanké et showa, c'est donc là qu'il y a la sélection la plus sévère par conséquent on peut y faire de bonnes affaires sous réserve de savoir ce que l'on veut et ce que l'on refuse.
Par exemple le kohaku, roi des koï, fait l'objet de critères très précis quant à la disposition et le nombre de tache, la taille des taches est également importante, si vous acceptez des taches nombreuses et de petites vous pouvez trouver un koï male de choix bien en dessous du cours d'un koï parfait.
Je rappelle que les principaux critères de sélection sont le body, le potentiel de croissance, le sexe, la qualité de peau et le dessin.
Si vous voulez de gros koï, ils seront toujours femelle et il vous faudra "sacrifier" le dessin voire le body, en fait c'est l'éleveur qui va sortir ce koï de sa sélection pour ces motifs.
Si vous voulez une belle couleur, prenez des males avec une belle qualité de peau et un beau dessin etc...
Dans tous les cas ne négligez jamais la qualité ni la santé du koï visé car se sont les principaux critères de conservation des couleurs.
Ne faites jamais confiance à un revendeur qui va qualifier les symptômes de maladie de bénins, je n'ai jamais vu un koï malade ou en mauvaise santé avoir de l'éclat ou devenir grand en conserver ses couleurs...mais je ne connais pas tout.
Pour les autres catégories vous trouverez facilement sur la toile des listes assez complètes, mais sachez que les gosanké existent aussi sans écaille et (ou) de couleur métallique, mais ce ne sont plus des gosanké, par exemple un héseinishiki est un sanké métallique sans écaille.
Le type d'écaille ou leur implantation transforment l'aspect du koï mais n'en changent pas la couleur.
Si sur un koï écailleux les écailles ne couvrent pas tout le corps mais semblent trop petite en laissant apparaître de la peau entre, c'est le fukurin, on voit alors la couleur de la peau et la couleur de la peau à travers l'écaille transparente ce qui donne parfois l'aspect d'un maillage alors que la couleur du koï est la même partout sur la tache.
De même les écailles diamantées donnent des reflets dorés si elles se trouvent sur le rouge et des reflets argentés sur le blanc, la perception à l'oeil est différente mais la couleur est identique. Ces koï sont des ginrin kohaku, ginrin sanké ou ginrin showa mais ne font plus partie de la catégorie reine.
Dans presque toutes les variétés de koï il y a les métalliques et non métalliques, avec et sans écaille, ginrin ou non et les monochromes.
Ces koï étant de caractéristiques moins strictes que les gosanké, leur prix est généralement moins élevé et la sélection moins sévère il y a donc de moins bonnes affaires à faire, le prix moyen est plus proche du haut de gamme.
En conclusion, vu le nombre de critères et la dureté des sélections il est inconcevable pour un éleveur de se séparer de petits koï de grande valeur, que vous ne trouverez alors jamais sur le marché !
Si vous voulez de la qualité il vous faudra faire des sacrifices sur certaines qualités, ce que vous pouvez essayer si vous êtes expérimenté ou si vous avez un revendeur compétent qui a ses entrée au Japon chez les éleveurs, car il ne suffit pas d'aller au Japon pour être un expert en koï. Pas simple tout ça
Dans tous les cas un peu de poudre de perlin pimpin dans la nourriture ne va pas faire retrouver à un koï des qualités qu'il ne possède pas, mais une mauvaise qualité d'eau et de nourriture vont en altérer l'éclat.

Bassin 45m3 gravitaire, semi hors sol, 3,5m3 bio kaldnes maison, filtre à grille inversé 1m² maison, airlift 2 x 18 m3/h, 35 koï.