En ce jour de canicule montagnarde exceptionnelle, la nature explose en un feu d’artifice de couleurs, de senteurs, de musiques, voire de ballets célestes et aquatiques.
Les libellules nous régalent de leurs rondes incessantes et acrobatiques. Les demoiselles, plus discrètes, aux allures éphémères, causent des extases plus suaves flottant dans les airs de leur vol quasi soyeux.
Voici donc quelques images que j’ai eu le bonheur de pouvoir tirer.
Honneur aux plus discrètes : les demoiselles rouges et bleues.




Quant aux libellules, leurs structures sont spectaculaires, quasi extra-terrestres.




Et les deux s’entendent manifestement comme larrons (larronnes ?) en foire. Nature ou contre nature ?

Il y en a une autre que je ne puis encore vous montrer. C’est la plus grande qui habite mes mares. Elle a mis ma patience ou plutôt mon entêtement à rude épreuve, sortant gagnante de cette confrontation. Je m’étais bien décidé à lui faire le portrait. J’attendis donc, debout, immobile, l’appareil armé … pendant plus d’une heure j’ai fait la statue, observant son meeting aérien, me persuadant qu’elle finirait par se fatiguer plus vite que moi. En effet, c’est elle qui faisait tout le travail. J’ai dû abandonner, ayant encore quelques plantations à faire. Mais je l’aurai ! Je ne dis pas : « C’est elle ou moi ». Mais finalement, elle sera obligée de se poser pour rencontrer son (sa) partenaire ou pondre ses œufs. Je l’attends au tournant ...Vous verrez…
zhangji