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Nous nous sommes lancés depuis deux mois dans l'autoconstruction d'une piscine naturelle dont voici quelques caractéristiques. Ci-dessous un plan du futur bassin et son intégration dans le jardin.
Le bassin de baignade aura pour dimension 5m40 sur 9m50, une hauteur variant de 1m20 à 1m70, avec une zone dans le coin des marches de 80 cm de profondeur réservée aux enfants qui pourra être délimitée par des barrières en mélèze escamotables. Cinq marches de 50 cm de large permettront de descendre dans le bassin. Sur deux côtés le bassin sera entouré d’une zone de régénération et d’oxygénation plantée de 3 m de large avec une profondeur variant de 20 à 80 cm. Le troisième côté sera bordé par une zone plane de 30 cm de profondeur. Le dernier côté (au plus profond) sera bordé par un ponton en mélèze qui permettra de plonger et de ressortir du bassin via une échelle en bois. De l’autre côté de ce ponton sera placé un deuxième bassin de 25 m² environ rempli de pouzzolane pour assurer une épuration bactérienne efficace. L’étanchéité du tout sera assurée par une membrane EPDM d’un seul tenant, sachant que le sous-sol est entièrement argileux et pratiquement étanche en lui-même. Le fond du bassin sera recouvert, sur la bâche, de dalle en pierre ou en granit (pas encore déterminé) et les murs recouverts de mélèze. Les zones plantées seront elles recouvertes de galets de rivière provenant d’une carrière toute proche.
L’ensemble des murs a été réalisés à l’aide de blocs à bancher de 20 cm ferraillés comme il se doit (tor de 10 verticaux et deux tors de 8 à chaque rangée d’agglos.
Pour ce qui est de la filtration, quatre bondes de fond seront reliées à une cuve de décantation par gravitation. L’eau en provenance de ces bondes passera successivement par une grille avec un maillage de 1 mm, puis dans des tapis japonais et enfin des brosses de filtration. L’eau pompée à la sortie de ce filtre coulé en béton hydrofuge et étanchéifié par une membrane imperaqua (notamment les connexions avec les tuyaux PVC) sera acheminée vers la zone de lagunage. Un deuxième filtre sera utilisé pour filtrer l’eau provenant des skimmers et de drains placés dans les zones de régénérations de façon à assurer une circulation optimale de l’eau. L’eau retournera au bassin de baignade via une lame d’eau et une cascade. Un trop plein permettra de limiter le niveau de l’eau et en été une citerne de 18 m3 reliée à une partie du toit de la maison sera utilisée pour la mise à niveau. Avant de pénétrer dans la citerne, un système de filtration maison basé sur l’utilisation de mousse filtrante et de perlon permettra de débarrasser l’eau d’une bonne partie de sa charge organique. Un filtre UV sera également installé ainsi qu’un système de panneaux solaires maison pour « réchauffer » un peu l’eau dans les mois de mai / juin. L’ensemble des pompes, filtre UV… sera placé à l’intérieur d’un abri de jardin maison, sachant que le niveau d’eau à relever sera de l’ordre de 50 cm. Pour le moment je pense m’orienter vers deux pompes Oase Optimax Pro de 10 ou 15 m3/h. Le plan de plantation sera réalisé en compagnie d’un pépiniériste aquatique local de façon à adapter au mieux les plantations à notre région. L’ensemble sera clôturé par une barrière en bois.
Toute la partie maçonnée est en cours d’achèvement, l’idée étant que le remblais soit mis en place à l’automne afin de lui permettre de se tasser avec les pluies d’hiver et de permettre l’aménagement du bassin au printemps pour une première baignade à l’été 2010. L’ensemble des travaux est assuré par mes soins : terrassement, maçonnerie, ouvrages en bois…
Rendez-vous dans un an pour un premier bilan de fonctionnement.
Stéphane (du Doubs)
Photo ajoutée par Yves
