Les poissons ne ressentent pas la douleur ou la peur.

[philippe212]

Merci zhangji, pour l'article, il est fort intéressent

Il va de soi que tout ce petit monde qui nous entoure, scientifiques , vétérinaires, pêcheurs , défenseurs de la nature , ext., va de son grain de sel et de son expérience , ceci en fait évidemment un débat avec aussi nos expériences personnelles

Personnellement, je préfère croire que parce que il y a un système nerveux bien développé chez nos poissons, ils peuvent ressentir la douleur, j'en reste persuadé malgré tout ce que je peux en lire de contradictoire

Peut être, j'espère que l'avenir nous prouvera un jour la réalité, mais de toute façon, nous aimons nos poissons et nous devons les protéger par nos soins, tout simplement parce que nous ne les avons pas placés dans nos bassins pour les voir souffrir, mai bien pour avoir un petit monde aquatique heureux et sain, ce qui nous donne du bonheur

Bien a vous
Philippe

[vicky]

bonsoir a tous, tout a fait d'accord avec toi philippe, aimons nos poissons et protegeons les, c'est la moindre des choses.

[zhangji]

Il est certain qu'aucun poisson ne peut dire :"cogito, ergo sum".

Quand un être souffre de douleur et il traduit cela par des réactions telles que des mouvements spécifiques, une production de sons, la fuite, etc., est-il nécessaire de déterminer plus encore la valeur qualitative et quantitative du ressenti de la douleur? Les réactions sont là, semble-t-il.

Déjà chez les humains, le phénomène de la douleur appartient pour une bonne part à la subjectivité et est difficile, voire impossible à traduire suivant des échelles objectives en de nombreux cas. (Voir l'approche sciento-médicale et son impuissance face à une grande variété de douleurs dites "psychosomatiques" impossibles à évaluer).

Alors pour les poissons ... Il est vrai que l'acceptation (ou la non-acceptation) de l'existence de cette douleur est un facteur important par rapport à l'acceptation ou au refus du comportement du pêcheur et de tous ceux qui "manipulent" les poissons d'une façon ou d'une autre.

La question philosophique est d'ailleurs intéressante dès qu'on l'élargit un peu. On sait par exemple qu'un certain nombre de végétariens refusent la consommation de viande à cause du sacrifice de l'animal. Mais avez vous déjà entendu le cri lancinant de la laitue quand vous l'arrachez de terre? Il y a des mesures électroniques de la réaction au stress des plantes ...

D'une façon ou d'une autre, nous nous trouvons au sommet de l'échelle alimentaire et mangeant de tout, nous sacrifions aussi de tout. Difficile de s'échapper de cette logique.

La question est : qui et quoi sommes-nous prêts à soumettre au sacrifice et à la douleur qui l'accompagne pour assurer notre survie?

On n'a pas fini de rigoler ou de pleurer si on veut répondre à cette question fondamentale.

J'avoue pour ma part que, venant de m'offrir la jouissance extrême bien belge d'un steack au poivre vert, frites de patates maison faites au blanc de boeuf, salade mayonnaise, crème de courgettes aromatique, le tout arrosé d'un chateauneuf du pape de derrière les fagots, j'ai répondu à ces questions philosophiques, du moins en ce qui concerne mon assiette quotidienne.

Avec des opinions pareilles, on peut se demander le pourquoi de mes réactions dans ce genre de débat? C'est très simple : je suis allergique à ceux qui usent et abusent d'arguments dits "scientifiques" pour défendre un comportement souvent inacceptable. Je me moque des bonnes âmes qui défendent nos amis les animaux avec toute la sensiblerie qu'on peut s'imaginer et qui attaquent à pleines dents un joli morceau de viande qui appartenait peut-être, un jour, à quelqu'un qui l'a aimé et qui l'a appelé par son prénom. Je me ris de ces végétariens qui n'écraseraient pas une mouche ou un moustique, mais qui vivent loin des régions où ces bestioles tuent chaque jour des milliers d'enfants.

Mais cela n'empêche pas que je pense que cela vaille la peine de s'interroger à chaque fois que la violence et la souffrance sont infligées à n'importe quel être animé ou inanimé de notre univers . C'est tellement facile du côté de celui qui fauit mal, et c'est tellement dur du côté de celui qui souffre...

Comme quoi, quand on dit : "On ne frappe pas une femme, même avec une fleur" , il faut aussi avoir une petite pensée pour la fleur.

zhangji

[djeros56]

bravo zhangji, rien à redire, parfait!

[Fabrice]

bravo zhangji, rien à redire, parfait!

Je dirais même plus : parfait !

[vicky]

que dire de plus zhangji, tu as les mots qu'il faut comme d'habitude

[mireille b]

Il y a trois mois que je parcours le forum, mais je n'ai pas encore tout lu.

Je trouve très intéressant ce sujet qui mérite à mon sens d'être remonté en actualité, pour ceux qui comme moi n'ont pas encore fait le tour complet du forum.

Je cite Zhangji:
" Mais cela n'empêche pas que je pense que cela vaille la peine de s'interroger à chaque fois que la violence et la souffrance sont infligées à n'importe quel être animé ou inanimé de notre univers . C'est tellement facile du côté de celui qui fauit mal, et c'est tellement dur du côté de celui qui souffre... "

Pour ma part:
Je suis persuadée, pour avoir beaucoup observé, que ce qu'on prend, quand ça nous arrange pour un réflexe de survie, est une manifestation de douleur ressentie.

Amitiés
Mireille

[Ginette 62]

Bonjour a tous je ne suis pas certaine de ca quand on a un poisson sur la ligne et on le remets a l'eau ca prend quelques minutes a ce qu'il revienne a lui comme chez les humains aura t'ils de la adrénaline eux aussi ??