Trois générations de poissons dans la même mare
Posté : jeu. 10 juil. 2008, 01:13
Bonjour,
En écrivant ce titre, je ne puis m'empêcher de penser à l'excellent roman "Quatre générations sous le même toit" du grand écrivain chinois moderne Laoshe. Si on veut un peu comprendre la Chine contemporaine, voilà un plongeon passionnant dans les arcanes de l'âme chinoise, oh combien humaine, avec ses merveilles et ... ses turpitudes. Petites coutumes à part, on s'y retrouvera, comme sa famille et ses voisins et cette unique espèce humaine à laquelle nous appartenons. Voilà un beau miroir pour nourrir toute notre fierté et ... assouvir notre honte.
(Cette oeuvre a été traduite et publiée en français - très agréable à lire d'ailleurs).
Je reviens à ma mare, magnifique modèle de nos origines aquatiques, quelque peu boueuses. (Décidément, me voilà un peu philosophe).
Elle est actuellement habitée par trois générations de poissons :
- Première génération : 6 ides dorés, 2 ides bleus, 1 sarasa et 1 tanche (qui joue à l'homme invisible).
- Deuxième génération : une douzaine de petits sarasas de presque un an maintenant.
- Troisième génération : 6 petits ides dorés de la sorte wouteriana anniensis, du nom de la visiteuse qui les a découverts et âgés de quelques semaines seulement.
Je vous ai déjà montré des photos de la première génération.
Voici donc la deuxième et la troisième. Le lecteur perspicace aura remarqué comme une anomalie : comment puis-je avoir des petits sarasas, alors qu'il n'y en a qu'un de première génération? Il faudra poser la question au héron qui a dévoré l'année passée leur papa ou leur maman. Ne croyez pas que je regrette ce partage forcé. Finalement je crains plus la surpopulation que peuvent causer les moeurs reproductives effrénées de ces cyprinidés que les quelques visites de notre ardéidé (je suis en train de suggérer que je m'amélioré en zoologie après ma gaffe avec la belette).
Les petits sarasas me causent quelque souci. De temps en temps ils chargent les alevins d'ides qui aiment se mêler à eux. Lutte de territoire dans cette pouponnière ou désir d'en faire un repas? Merci aux spécialistes ide-ologues de m'éclairer, quelle que soit la dure réalité. En tout cas, jusqu'à présent, les petits ides ont réussi à se maintenir. Sont-ils sans peur ou trop rapides?
Voici deux photos de la jeune compagnie.
1. Les bébés ides ne craignent pas de se mêler aux ados de sarasas.
2. Close-up d'un petit ide.
zhangji
En écrivant ce titre, je ne puis m'empêcher de penser à l'excellent roman "Quatre générations sous le même toit" du grand écrivain chinois moderne Laoshe. Si on veut un peu comprendre la Chine contemporaine, voilà un plongeon passionnant dans les arcanes de l'âme chinoise, oh combien humaine, avec ses merveilles et ... ses turpitudes. Petites coutumes à part, on s'y retrouvera, comme sa famille et ses voisins et cette unique espèce humaine à laquelle nous appartenons. Voilà un beau miroir pour nourrir toute notre fierté et ... assouvir notre honte.
(Cette oeuvre a été traduite et publiée en français - très agréable à lire d'ailleurs).
Je reviens à ma mare, magnifique modèle de nos origines aquatiques, quelque peu boueuses. (Décidément, me voilà un peu philosophe).
Elle est actuellement habitée par trois générations de poissons :
- Première génération : 6 ides dorés, 2 ides bleus, 1 sarasa et 1 tanche (qui joue à l'homme invisible).
- Deuxième génération : une douzaine de petits sarasas de presque un an maintenant.
- Troisième génération : 6 petits ides dorés de la sorte wouteriana anniensis, du nom de la visiteuse qui les a découverts et âgés de quelques semaines seulement.
Je vous ai déjà montré des photos de la première génération.
Voici donc la deuxième et la troisième. Le lecteur perspicace aura remarqué comme une anomalie : comment puis-je avoir des petits sarasas, alors qu'il n'y en a qu'un de première génération? Il faudra poser la question au héron qui a dévoré l'année passée leur papa ou leur maman. Ne croyez pas que je regrette ce partage forcé. Finalement je crains plus la surpopulation que peuvent causer les moeurs reproductives effrénées de ces cyprinidés que les quelques visites de notre ardéidé (je suis en train de suggérer que je m'amélioré en zoologie après ma gaffe avec la belette).
Les petits sarasas me causent quelque souci. De temps en temps ils chargent les alevins d'ides qui aiment se mêler à eux. Lutte de territoire dans cette pouponnière ou désir d'en faire un repas? Merci aux spécialistes ide-ologues de m'éclairer, quelle que soit la dure réalité. En tout cas, jusqu'à présent, les petits ides ont réussi à se maintenir. Sont-ils sans peur ou trop rapides?
Voici deux photos de la jeune compagnie.
1. Les bébés ides ne craignent pas de se mêler aux ados de sarasas.
2. Close-up d'un petit ide.
zhangji
