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AQUASCOPE DE VIRELLES : EN ROUTE VERS LE « ZÉRO ÉMISSION »

Posté : mer. 16 oct. 2013, 15:48
par yves
Le centre Nature de Virelles en Belgique vise un bilan neutre en CO2. Il s’est équipé d’une picoturbine hydroélectrique et d’un roofing photovoltaïque innovants.
L’Aquascope de Virelles mène une mission de sensibilisation à l’environnement et, en toute logique, se veut exemplaire face aux défis climatiques.
Le centre Nature développe un projet énergétique « zéro émission » qui allie sobriété, efficience et énergies renouvelables.
La chasse au gaspi a déjà porté ses fruits : entre 2005 et 2010, une diminution de 33 % de la consommation électrique a été enregistrée suite à la pose de détecteurs de présence, l’utilisation d’éclairages de type « Led », une gestion parcimonieuse des frigos et congélateurs de la taverne, ...
Les énergies renouvelables ont bien entendu été choisies pour couvrir la
consommation électrique. Deux installations novatrices – hydro et solaire – produisent dorénavant l’équivalent de 80 % de l’électricité du centre.

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Une picoturbine hydroélectrique de type Kaplan d’une puissance de 7 kW
– développée par la firme française Turbiwatt – a été inaugurée début septembre sur le site historique d’exploitation de l’énergie hydraulique, au lieu-dit « la forge ». Au XVIe siècle déjà, la force de l’eau y faisait fonctionner les soufflets et les marteaux de forges installées au déversoir de l’étang.
Il s’agit de la première turbine de ce type installée en Belgique. Ces pico turbines relèvent le défi de valoriser des débits d’eau faibles et intermittents, comme c’est le cas à Virelles, tout en étant simples et compactes. Le couple de la roue est transmis à un alternateur à aimants permanents en prise directe (simplification mécanique).
L’installation est reliée à un onduleur pour atteindre les prescriptions du gestionnaire de réseau de distribution en matière d’électricité.
L’exploitation de l’énergie de l’eau devrait couvrir, pour une année à pluviosité normale, 30 000 kWh/an soit 75 % des besoins en électricité du site.
Une belle installation qui prouve qu’exploitation hydroénergétique
et protection de la Nature peuvent parfaitement aller de pair.
Un prototype d’installation photovoltaïque complète le tableau : un revêtement d’étanchéité souple intégré de cellules photovoltaïques en silicium amorphe a été installé sur le toit du sas de l’Aquascope.
Derbisolar Flex est un produit alliant les compétences de Derbigum et de
Hyet Solar et développé dans le cadre du projet européen PVGUM. D’une épaisseur de 3 mm, le produit a pour vocation de s’installer sur des structures portantes faibles et étendues, typiquement des halls industriels, des toits de parking ainsi que sur des toitures plates : le roofing photovoltaïque n’a pas besoin d’une orientation particulière.
3 000 W sont installés à Virelles, en 24 modules de 125 W (2,55 m2). Le
rendement photovoltaïque de ce revêtement est aujourd’hui de 5 % environ, mais Hyet Solar ambitionne d’atteindre 11 % dans le futur.
Le solde de la consommation électrique (8 000 kWh) du centre Nature est couvert par un fournisseur d’électricité verte.
Les aspects didactiques ne sont pas négligés vu que le public aura accès libre aux installations de production d’énergie renouvelable et qu’un parcours scénographique sur le changement climatique et les énergies renouvelables a été réalisé.

Source : Apere
:wink:

Posté : dim. 20 oct. 2013, 22:15
par natnco
un roofing photovoltaïque! whaw!
et les pico turbines pour les faibles débits d'eau!
voilà qui élargi encore le panel de possibilités alternatives.
bien vite que cela se développe d'avantage pour en faire baisser les couts!
(et que le gouvernement n'y mette pas son nez ^^ )