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Comment aménager une belle rivière

Le mouvement de l'eau est indispensable dans l'équilibre d'un bassin aquatique. Le murmure d'un simple filet d'eau est reposant, libère notre imaginaire. Un bienfait au sens propre et figuré...

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yves
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Comment aménager une belle rivière

Message par yves » ven. 01 juin 2012, 21:46

Qui n’a pas rêvé se reposer près de son ruisseau ou sa rivière, lors de belles journées calmes et ensoleillées. Aménager un mouvement tout en douceur, qui murmure, qui chante calmement, voilà un superbe projet. L’étanchéité est le premier sujet de réflexion pour cette nouvelle création. Il a été également le premier sujet lors de l’aménagement de la pièce d’eau. En effet, il est primordial que l’étanchéité de toute la réalisation soit fiable pour de nombreuses années. Le plus réaliste est de réfléchir comme pour les étangs. Une bonne membrane en caoutchouc placée en dessous de tous projets est garante de maintenir l’eau dans notre environnement aquatique. On peut imaginer plusieurs cas. Pour la création de rivières, de ruisseaux, on a besoin d’un certain relief. Si le terrain est plat et que les machines de terrassement sont là, lors de la construction de la maison, on peut imaginer un travail grossier préparatoire pour les temps futurs. Cela demande évidemment une vision globale et une certaine capacité de se projeter dans le futur.

Mais rentrons dans le cas de figure où une première pièce d’eau a été réalisée, l’idée suivante est de créer par exemple une seconde pièce d’eau qui serait reliée par une cascade, ou par une rivière à la première. La règle importante à respecter se situe dans le rapport des différents volumes d’eau. La pièce d’eau située à la partie inférieure doit toujours posséder un volume d’eau supérieur à celle située au dessus et de préférence un surface plus grande. Il est possible évidemment d’imaginer de relier une multitude de petites pièces mises en cascades ou reliées entre elles sous forme d’un système de ruisseaux. Revenons maintenant à l’étanchéité, il est pensable d’utiliser les restes de la bâche de la pièce principale pour la création d’un ruisseau. Il faut réfléchir comme pour une toiture, la bâche du haut viendra recouvrir la bâche du plus bas. Il est assez aisé de coller les bâches. Cela demande un peu de savoir faire et ainsi toutes les membranes sont reliées entre elles. L’eau ne peut s’échapper par le bas. En ce qui concerne les bords et le maintien de la bâche servant au ruisseau, on utilise les Ecolats et les Ecopics suivant la même technique que pour la pièce d’eau principale. Le travail de la zone ‘ruisseau’ est réalisé de façon à garder de l’eau présente toute l’année. Ceci est une règle importante. Lorsque la pompe est arrêtée, la vie aquatique ne doit pas se trouver en état de souffrance. Voilà l’explication de la création des cuvettes. Le gain se trouve au niveau de l’esthétique et la qualité de vie des végétaux et animaux est ainsi sécurisée. La membrane EPDM permettant l’étanchéité est souple est facilite la recouvrement de cuvettes, des petits volumes de rétention d’eau qui resteront toujours remplis d’eau. Lorsque les bords sont positionnés, la bâche installée, les zigzags, les courbes, les cuvettes organisées, on peut penser à camoufler, à cacher l’étanchéité. De nouveau, l’imagination, la créativité de chacun est mise à l’épreuve.

L’idée générale - mais pas obligatoire - est de rendre tout cela le plus naturel possible, imiter la nature… En ayant utilisé la membrane en préliminaire, on peut avoir l’assurance que l’eau ne s’échappera pas par le bas, n’oublions pas qu’il est possible de maçonner sur la bâche. Mais l’eau ne peut s’envoler par le haut non plus, il faudra donc vérifier qu’elle ne rebondisse de façon trop mouvementée sur des cailloux, ou autres… Dans cette idée, il faut équilibrer le mouvement de l’eau vers le centre du lit du ruisseau. Par la suite, l’écoulement de l’eau peut encore être corrigé avec des cailloux, des pierres isolées. Tout doit être étudié pour que l’eau ne se perde au jardin. L’eau doit retourner dans sa totalité à l’étang, tout en ayant bonne conscience qu’une petite quantité de celle-ci va s’évaporer inévitablement, à cause du mouvement, à cause du contact avec des matériaux qui ont pris un peu de chaleur. Cela reste quantitativement acceptable.

Quel débit choisir? La pompe doit être capable d’amener l’eau dans la pièce d’eau la plus haute, dans la 'source'. Certains veulent les torrents de montagne dans leur environnement. D’autres préfèrent une douce mélodie, une musique qui calme et apaise. Suivant le choix, il est possible de calculer le débit de la pompe en fonction de la hauteur où l’eau doit arriver et la largeur en cm qu’elle doit occuper. Il faut au moins un débit de 1,5 litres par minute par centimètre de largeur de la rivière et ceci au point le plus haut. Pour garantir des belles lames d’eau, 2 litres par cm de largeur sont même conseillés. Pour certaines pompes les calculs ont été faits et des tableaux récapitulatifs existent, faciles à comprendre (voir tableau ruisseaux-cascades de Messner). La décoration, les cailloux, les plantes Un caillou est placé, un second sera amené si le premier occupe la bonne place et celui-ci sera positionné différemment si…

Mais avec les plantes, il faut réfléchir autrement car elles ne peuvent supporter d’être déménagées. Le monde végétal qui apprécie l’infrastructure ressemblant à un ruisseau est celui qui évolue dans l’eau en mouvement. Il existe plusieurs plantes aquatiques qui apprécient l’eau courante. La mousse des fontaines ‘Fontinalis’, la renoncule aquatique ‘Ranunculus’, le potamot à feuilles crépues ‘ Potamogeton crispus’, le potamot nageant ‘Potamogeton natans’ et ‘Potamogeton lucens’ le potamot à feuilles luisantes. Lorsque ces plantes sont installées à proximité ou près de cascades, elles vont exploser de beauté et s’épanouir pour le plaisir des yeux. Il est possible d’amener dans ce milieu, des plantes à croissance rapide ainsi que celles que l’on peut lister comme envahissantes. Quelques exemples : Veronica beccabunga et Rorippa nastrutium-officinale, cresson. Pour leur croissance et évolution, ces plantes ont besoin de nutriments, elles les consommeront et rendront ainsi d’énormes services au monde aquatique. Et ensuite, il faut combiner le monde terrestre au monde aquatique. Certaines plantes sont capables de faire les deux. ‘Iris pseudoacorus’ , 'Ajuga reptans' et 'Lysimachia nummularia' s’expriment au sec et dans l’humide.

Source : Etangplaisir

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