Voici d'abord ma propre intervention :
Et voici la réponse de titeuf :zhangji a écrit :Le débat est intéressant et je vais y ajouter mon grain de sel.
À ma gauche … Non, il ne faut certainement pas un arbitre, car quand on définit clairement les choses, il n’y a pas opposition … rien que des choix.
Je vais référer quelque peu au très intéressant ouvrage de Hartmut Wilke : « Une mare naturelle dans votre jardin », qui parle un langage très clair. Son livre est dédié à l’installation d’une mare naturelle. Cela pourrait être le livre de chevet de Titeuf et c’est cela correspond parfaitement à l’idée de actu-elle, même si son projet n’est pas encore mûr. En tout cas ce petit ouvrage pourrait lui être d’un énorme secours.
Voyons deux points seulement : d’abord la différence entre une mare naturelle et un bassin et puis de l’usage d’une couche de substrat (terre ou sable, etc. au fond de la mare (donc au-dessus de la bache).
1. La mare naturelle. Même si on peut avoir recours aux mêmes techniques de construction de base pour la mise en place d’une mare naturelle ou d’un bassin, leur gestion est totalement différente. Tout d’abord la mare naturelle est souvent moins profonde (60 à 80 cm) comme chez actu-elle, on va garnir son fond d’un substrat nutritif fait de terre ou d’un autre type de mélange (idéalement de la vase provenant d’un étang ou d’un lac propre) d’une épaisseur de près de 30 cm et y mettre quelques plantes. Et c’est tout. Au départ de cela, la vie va se développer naturellement. On pourrait éventuellement y ajouter quelques petits poissons sauvages comme le vairon ou autre. Il faut évidemment l’entretenir pour qu’il ne devienne pas un marécage où on ne voit même plus l’eau, mais … c’est tout : le but est de laisser faire notre Grand Maître la Nature et d’observer toutes les magnifiques surprises qu’elle va nous concocter au fil des années. Je crois que c’est à peu près cela l’idéal de titeuf. Et son choix. Mais il y a un autre choix, presque diamétralement opposé : c’est ce que l’auteur du petit ouvrage cité appelle « le bassin avec des poissons rouges et des nénuphars ».
2. Le bassin avec des poissons rouges et des nénuphars. Nous sommes ici dans une vision tout à fait différente de la mare naturelle. Pour le plaisir qu’on espère retirer de cette réalisation, on va ignorer délibérément un certain nombre de principes de base propres à la vraie mare naturelle (pas de fond de substrat, flore et faune importés), contrôles et interventions techniques plus ou moins nombreuses pour arriver à maintenir le bassin dans la limite des critères choisis, même s’ils sont parfois contraires à la nature. En soi il n’y a là rien de critiquable, puisque c’est un choix. Il suffit d’en tirer les conséquences et on lit assez souvent les malheurs qui découlent d’une mauvaise maîtrise des paramètres qu’on s’impose : problèmes d’algues, de maladies de poissons, qui poussent parfois vers des investissements fous pour arriver à «dominer la nature », qui va parfois dans le sens contraire à nos intérêts. Mais c’est un jeu, un plaisir, un défi et nous somm !es tous prêts à bien des sacrifices pour réaliser notre rêve. Ce qui est d’ailleurs sympa, c’est que souvent un bon nombre d’éléments de la mare naturelle viennent se superposer ou s’imbriquer tout seuls dans notre bassin. Ce qui nous fait évidemment un énorme plaisir.
Donc, pour résumer, il y a d’une part la vraie mare naturelle et d’autre part le vrai bassin planté et peuplé selon les plans et désirs de leur auteur. Dans nos sympathiques discussions sur nos projets il est donc intéressant que dès notre présentation (il ne faut jamais l’oublier, celle-là), nous expliquions ce que nous allons faire. Comme ça pas de risque de confusion. Je ne vais pas vous pousser à mettre une couche de 30 cm de terre dans une mare supersophistiquée destinée à abriter des koïs. D’autre part, je serais bien fou de vous pousser à acquérir un système UV si vous voulez établir une mare naturelle.
Evidemment, il y a des cas un peu entre les deux, comme chez moi. Je crois que je peux dire que mes mares sont parfaitement naturelles (vois mes autres posts à ce sujet) … maiks cela ne m’a pas empêché d’introduire des espèces de plantes et de poissons qu’on ne trouve pas exactement dans les mares naturelles à une hauteur de 1000 m en Haute-Savoie. Pourquoi ? Parce que tel est mon rêve et mon bon plaisir. J’y vois donc se côtoyer, lutter parfois et périr les différentes espèces qui arrivent à s’acclimater. Là règne la plus rigoureuse des lois de la Nature. Mais c’est aussi mon choix de ne pas laisser faire Dame Nature , qui a aussi son côté perfide et ne demande qu’à transformer mes belles mares en marécages nauséabonds. Donc je lui donne un coup de main, modeste il est vrai, mais j’interviens. Entretemps, l’eau de mes mares est d’une clarté cristalline, la vie est foisonnante, les poissons, même les ides s’y multiplient etc. Tout ça pour dire qu’au départ il faut bien situer son projet et puis en faire ce qu’on peut (en oubliant que la Nature ne pardonne pas certaines gaffes, dans l’immédiat ou à terme).
3. Redisons quelques mots sur cette couche de substrat qu’on met dans la mare naturelle. C’est tout à fait indispensable pour que la mare puisse développer une vie dense et harmonieuse. On passera évidemment par tous les stades malheureux que présente ce type de projet : eau trouble, masses d’algues de toutes sortes, explosions bactériennes, colonisation trop importante de certaines plantes, invasion de moustiques. Et que dire du fait que ce type de mare peut geler jusqu’au fond en hiver. Well, no problem sir ! La faune sauvage qui s’y est installée survivra parfaitement aux pires des rigueurs hivernales. Mais il leur fait évidemment cette grosse couche de substrat.
Dons actu-elle, si tu est vraiment intéressée par une authentique mare naturelle, trouve-toi ce petit bouquin, publié chez Terrre Vivante, Mens, France, 1999, ISBN 2-904-082-27-1. Pour ce genre de projet, c’est un allié précieux.
J’espère que cette petite intervention a mis quelques simples principes bien en place.
Amitiés à tout le monde qui a bien voulu lire tout ça jusqu’au bout.*
zhangji
P.S. Le truc de la pompe à air pour éviter la couche de glace en hiver ne marche pas dans des régions vraiment froides. ! J’en ai fait l’expérience cet hiver avec un bulleur à gros débit cet hiver.
Bienvenu à cet échange convivial.titeuf a écrit :Conversation intéressante meme si je ne suis pas d'accord avec tout et je ne serais pu moi si j'était d'accord avec tou ...
Je voudrais juste revenir sur la liberté de faire ce que l'on veut.
JE sais qu'aborder ce sujet c'est s'attaquer à une pente sablonneuse. et je vais essayer d'être clair et de ne choquer personne.
En effet dans les textes de lois, on est libre d'acheter et de faire ce que l'on veut sur son terrain. Je ne veux pas retirer la liberté, trop d'hommes se sont battus pour qu'on l'obtienne et je n'ai jamais aimé la dictature.
Cependant je pense que quand l'on est conscient des risques qui pèsent sur la planète, et qui sont pour moi lié à l'homme, réchauffement climatique, érosion de la biodiversité.
Je pense qu'il est tant que l'homme prenne conscience qu'il n'est pas libre de faire n'importe quoi. Pour moi il est libre d'agir tant que cela n'atteint pas la liberté d'autrui mais égalemetn de la nature.
La ou je veux en venir, c'est que la plus part de nos bassins ou des mares sont artificielles, creuser par l'homme, ou mise en place de bache, j'ai réaliser un bassin artificiel, si on l'entend dans ce sens.
Je pense que la réalisation de point d'eau est favorable pour la nature puisque l'homme à dégradé 50% des zones humides en recréer et donc intéressant.
En revanche Je trouve dangereux et incontrolable d'introduire des espèces animales ou végétale.
Pour ce qui est végétale je consoit qu'on le face d'un point de vue esthétique mais en essayant de choisisr des plantes locales c'est à dire des plantes déja présentes dans le mileiu, mais pas celle récupérer à lautre bout du monde)
En effet il y a peut être parmis nous des gens qui sont contre les OGM, l'introduction de plante non indigène est pour moi similaire au risque OGM. l'introduction de plantes par exemple de butome fleuri (qui est indigène est protégé en haute normandie) provenant de pays de l'Est apporte un nouveau patrimoine génétique qui peut allez modifier les gènes des autres butomes présent le long des cours d'eau, et ainsi conduire à une banalisation génétique, qui fera que en cas de changement climatique l'espèce aura plus de difficulté à s'adapter.)
Je ne parle pas la des espèces invasives qui sont pour moi un un risque encore plus important, parce que l'on ne controle pas leur expansion hors de notre milieu, c'est la définition d'invasive. Je me suis déj expliquer sur le sujet
Ensuite pour ce qui est animale, de nombreuses introduction d'animaus ont conduit à la disparition d'autres espèces, par les pathogènes qu'il transporte ou par concurence. On ne sais pas malheureusement qu'elle espèce sera dangeureuse ou non. C'est pourqu'oi les animaux qui eux peuvent se déplacer pour moi ne devrai jamais être introduit, quelques soit l'espèce.
Et donc pour conclure, pour moi toutes introduction non réfléchi non controlé est un risque potentiel extrèmement important. Nous avons tous effectué un acte remarquable en créant un point d'eau, je trouve regrettable que la suite de nos actions peuvent potentiellement avoir un impacte négatif sur les milieu humide avoisinant.
Ayant certaine connaissances sur le sujet, il me semble être de ma responsabilité d'informer et d'essayer de sensibiliser les gens à ces problèmes, mais aussi de trouver des solutions pour que le bassins soit également un lieu de loisir. Pour moi écologie et humanité n'est pas incompatible, il faut juste que se soit raisoné c'est comme tout
Désoler d'etre ossi bavard, mais ce sujet d'introduction m'inquiète énormément, voila je ne veux pas retirer les libertés, juste rendre les gens conscients de leurs actes ...
Je prépare une petite suite à mon argumentation.
zhangji