Une plante exotique «excessivement invasive» dans un marais
Posté : mar. 10 sept. 2013, 13:52
GANSHOREN (Belgique) - Une nouvelle plante exotique a été découverte fin août dans un marais de Ganshoren. Pas de quoi se réjouir : cette grenouillette tropicale est excessivement invasive.
Elle est petite, vert granny et flotte comme un nénuphar. C’est la «Limnobium laevigatum», plus connue en français sous le nom de «grenouillette tropicale». Cette plante de la famille des hydrocharitacées, cousine de la morène, a été repérée dans un marais de Ganshoren au milieu de l’été. Et d’après le site flamand natuurbericht.be, il n’y a pas de quoi se réjouir : cette plante originaire d’Amérique du Sud est excessivement invasive.
«Vendue chez nous comme plante d’aquarium, limnobium laevigatum a des capacités de reproduction énormes», note natuurbericht.be. «Ses graines mûrissent rapidement et forment un tapis de plants qui sont transportés par le vent, le courant ou les sillages de bateaux. Elle s’étend aussi par multiplication végétative, ce qui permet de former de nouveaux plants». Natuurbericht.be ne se prononce pas sur les capacités de résistance hivernale de la plante, dont on sait qu’elle peut résister jusqu’à 0°. «Il faudra voir si elle survit à des conditions plus rudes».
Selon les spécialistes, le danger de limnobium laevigatum est indéniable pour le milieu bruxellois. «La plante peut recouvrir toute la surface et ainsi empêcher oxygène et lumière de pénétrer dans l’eau. Ce qui serait préjudiciable aux autres formes de vie aquatique. Le site de Ganshoren et les cours d’eau des environs seront donc surveillés de près».
Mais Natuurpunt, l’association pour la préservation de la nature en Belgique qui publie natuurbericht.be, se veut rassurante : «Jamais encore une plante exotique n’a proliféré hors de tout contrôle chez nous, alors que certaines espèces observées avaient été particulièrement agressives ailleurs dans le monde. Cependant, mieux vaut prévenir que guérir.» Et Natuurpunt de demander aux propriétaires d’aquariums ou de mares de ne pas rejeter les plantes exotiques dans la nature : «Cela peut avoir des conséquences écologiques et économiques gravissimes».
Source : L'Avenir
Elle est petite, vert granny et flotte comme un nénuphar. C’est la «Limnobium laevigatum», plus connue en français sous le nom de «grenouillette tropicale». Cette plante de la famille des hydrocharitacées, cousine de la morène, a été repérée dans un marais de Ganshoren au milieu de l’été. Et d’après le site flamand natuurbericht.be, il n’y a pas de quoi se réjouir : cette plante originaire d’Amérique du Sud est excessivement invasive.
«Vendue chez nous comme plante d’aquarium, limnobium laevigatum a des capacités de reproduction énormes», note natuurbericht.be. «Ses graines mûrissent rapidement et forment un tapis de plants qui sont transportés par le vent, le courant ou les sillages de bateaux. Elle s’étend aussi par multiplication végétative, ce qui permet de former de nouveaux plants». Natuurbericht.be ne se prononce pas sur les capacités de résistance hivernale de la plante, dont on sait qu’elle peut résister jusqu’à 0°. «Il faudra voir si elle survit à des conditions plus rudes».
Selon les spécialistes, le danger de limnobium laevigatum est indéniable pour le milieu bruxellois. «La plante peut recouvrir toute la surface et ainsi empêcher oxygène et lumière de pénétrer dans l’eau. Ce qui serait préjudiciable aux autres formes de vie aquatique. Le site de Ganshoren et les cours d’eau des environs seront donc surveillés de près».
Mais Natuurpunt, l’association pour la préservation de la nature en Belgique qui publie natuurbericht.be, se veut rassurante : «Jamais encore une plante exotique n’a proliféré hors de tout contrôle chez nous, alors que certaines espèces observées avaient été particulièrement agressives ailleurs dans le monde. Cependant, mieux vaut prévenir que guérir.» Et Natuurpunt de demander aux propriétaires d’aquariums ou de mares de ne pas rejeter les plantes exotiques dans la nature : «Cela peut avoir des conséquences écologiques et économiques gravissimes».
Source : L'Avenir